Justice La prison ferme est requise contre l'ex-porte-parole de la Confédération Paysanne
Une peine de 4 mois de prison ferme a été requise mercredi 7 septembre devant le tribunal correctionnel de Rodez contre Jean-Emile Sanchez, ancien porte-parole de la Confédération paysanne, poursuivi aux côtés de 15 autres militants pour "vols en réunion" contre un semencier et une laiterie.
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Dans son réquisitoire, la procureure Mauricette Danchaud a estimé que l'ancien porte-parole de la Confédération paysanne devait être condamné à une peine de prison ferme, faisant état de 2 condamnations antérieures prononcées contre Jean-Emile Sanchez. Elle a également demandé au tribunal de le condamner à une amende de 1.000 euros. Contre les 15 autres prévenus, des peines allant d'un à quatre mois d'emprisonnement avec sursis et des amendes ont été requises.
Les 16 prévenus, responsables ou sympathisants de la Confédération paysanne, sont jugés depuis mercredi matin pour 2 affaires. La principale concerne une action menée contre le semencier RAGT en avril 2004, dans un dépôt de Calmont, près de Rodez. Les manifestants anti-OGM s'étaient alors emparés de sacs de maïs et de tournesol traités avec un insecticide puissant, le Régent, aujourd'hui interdit à la vente. La plupart des prévenus doivent également répondre du vol de 1.900 litres de lait et 190 kg de fromage à la laiterie Valmont (groupe Lactalis), le 17 novembre 2004, près de Rodez, pour protester contre la baisse du prix du lait. Mercredi après-midi, l'audience s'est déroulée alors que devant le palais de justice de Rodez, une centaine de sympathisants de la Confédération paysanne et du syndicat SUD étaient rassemblés, manifestant au son de tambours et de sifflets.
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